Italie2016

VII. La Corse.

Bon, la Corse tout le monde connait donc je ne vais pas m’étendre dessus (Je m’y suis assez étendu sur ma serviette comme ça). Juste mettre quelques photos pour le plaisir des yeux parce que c’est vrai que c’est une très belle île.

Bon l’arrivée depuis la Sardaigne se fait avec une heure et demie de retard (sur un trajet prévu de 3h ce n’est quand même pas mal)  Et pourtant ce n’est plus la SNCM qui apparemment a été coulée par les syndicats indépendantistes.

En fait, c’est la première fois que j’y viens avec une voiture, les 2 autres fois c’était pour marcher.

J’en ai quand même profité pour faire quelques variantes du GR 20 que je n’avais pas fait la dernière fois.

En particulier la variante alpine des aiguilles de Bavella. C’est vrai que le trajet est impressionnant : gros dénivellés montée sur de gros blocs, chaînes etc. Bon, les photos ne rendent pas vraiment compte de la difficulté.

 Dans les aiguilles de Bavella

Ensuite, j’ai quand même profité de la voiture pour faire la côte entre Ajaccio et Calvi. Une vraie merveille.

 Statue de Napoléon à Ajaccio

 En particulier les îles sanguinaires à côté d’Ajaccio

 Les îles sanguinaires près d'Ajaccio

 Sur la plage de Lisca

 Plage vers Piana

Et les petites plages. En général bien que le propriétés soient bien fermées, j’ai toujours trouvé un coin sympa pour pique niquer et dormir.

Une fois cependant, sur une plage avec un babyfoot, devant un restaurant fermé j’ai été réveillé vers minuit par un 4X4 qui a tourné autour de la voiture, le conducteur est sorti et a frappé à ma vitre. Je suis donc sorti mais il a dû être étonné. Je pense qu’il s’attendait à des jeunes mais finalement devant quelqu’un de son âge il s’est radouci et m’a laissé dormir sur place.

Mais le plus bel endroit à mon avis, ce sont les calanches de Piana entre Ajaccio et Porto. Il faisait très beau et les rochers rougeoyaient sous le soleil. (En fait les photos n’en rendent qu’imparfaitement l’atmosphère)

 Les calanches de Piana

 Après Porto par contre, la réserve de Scandola m’a moins enthousiasmé, il faisait moins beau et le rendu n’était pas du tout le même. Du coup je n’ai pas fait la sortie en bateau. Une prochaine fois avec Bobo peut être.

 Porto

 et le golfe de Porto

 La réserve de Scandola

Calvi a une belle citadelle aussi et j’ai appris que c’était la ville de Christophe Colomb.

 La citadelle de Calvi

 Calvi

 La statue de Christophe Colomb

Puis les plages de l’ile Rousse et le désert des Agriates dans le Nord. J’ai commencé à m’engager sur une piste mais bien vite il a fallu renoncer à la voiture (un 4X4 aurait été nécessaire) et continuer à pied.

 Plage à l'île Rousse

 Le "désert des Agriates"

 Le "désert des Agriates"

 Je voulais faire une autre étape du GR20. Celle du cirque de la solitude que je n’avais pas pu faire il y a 2 ans parce qu’il y avait trop de neige. Mais cette fois elle était fermée car c’est là que des randonneurs s’étaient tués l’an dernier.

A la place j’ai donc fait les gorges de la Restonica                    

 Les gorges de la Restonica

 Et le lac Melo

Enfin le Cap Corse avec ses petites criques et ses villages perchés

Le village de Farinole

 et son clocher

 Le Cap Corse

puis Bastia, sa citadelle, son vieux port et…le ferry du retour.

 Bastia

 et son vieux port

 Bye bye Corsica

 Voila pour la Corse. C’est une très belle île mais disons que ce n’est  pas le pays de la liberté. Les panneaux d’interdiction fleurissent un peu partout : Pique nique interdit. Camping interdit. Naturisme interdit etc…On a quand même l’impression de gens très fermés.

Cela dit, l’île est bien préservée : pas de Mac Do par exemple. Peu de constructions neuves. L’île est propre, pas de déchets partout. Mais le patrimoine (les maisons) est assez mal entretenu. C’est un peu dommage.

Cela termine ce voyage.

J’espère que vous aurez eu autant de plaisir à lire le commentaire que moi à l’écrire. Et je vous donne rendez vous à la prochaine fois bien sur c'est-à-dire probablement à l’Automne.

VI. La Sardaigne

La traversée dure 12 heures. Pour moi seul je n’ai pas pris de cabine et comme le bateau était assez complet, pas question de s’allonger sur une banquette comme lors du retour de Grèce.

  L’embarquement pour Calgari

J’avais prévu un sac de couchage, je l’ai donc déroulé par terre avec la tête sur mes sandales plastique qui font un oreiller très convenable.

Cela m’a rappelé les voyages en Afrique quand les bus tombent en panne et qu’il faut attendre plusieurs heures. On dormait sur la route sur un sac plastique!

Finalement tout s’est bien passé, (Ce n’était pas un Costa) j’ai dû dormir car je ne suis pas trop fatigué. J’ai été surpris, ce n’était pas trop bruyant pour des Italiens. Il est vrai qu’il y avait tout un groupe de sourds-muets. Encore qu’ils ne sont pas si silencieux. Comme ils ne s’entendent pas, certains émettent des sons assez forts.

Après une petite ballade à Calgari, la capitale pour passer à l’office du tourisme et récupérer une carte et des renseignements sur la Sardaigne, j’ai visité le Sud de l’île.

 Cagliari

  La place du Palais à Cagliari           

Le Sud Est est plutôt montagneux, avec de très jolies petites criques alors que le Sud Ouest est plus plat, avec des lagunes, des salines , des flamands roses et de grandes plages, bondées car c’était Dimanche.

 La côte Sud Est de la Sardaigne

 Et la plage de Nora au Sud Ouest

  Il y avait aussi beaucoup de mines dans le temps. Evidement elle sont maintenant fermées, il n'en reste que des friches industrielles et des décharges minières.

 Une ancienne mine

 et sa décharge

Ce qui m’a surpris tout de suite ici, par rapport au reste de l’Italie : c’est la propreté, pas de déchets sur le bord des routes.

Aujourd’hui, j’ai traversé la Sardaigne d’Ouest en Est. C’est quand même une île très accidentée. Cela m’a entrainé pour la Corse.

A l’Ouest il y a des dunes. Une sorte de petit désert européen.

 Les dunes de Piscinas

 Un petit désert en  Europe en somme

C’est très agricole, avec des troupeaux de moutons, des champs, des prairies.

 Plaine agricole vers Dorgali

 Troupeau de moutons

 Chène liège

C‘étaient d’anciens villages fortifiés autour d’une tour centrale. Il y en a encore parait il 7000 sur l’île. Certaines se visitent.

 Un Nuraghe

 L'escalier intérieur

 Le toît en fausse voute

Le Nord Est Est plus montagneux. On passe parfois des cols à plus de 1000m. Les montagnes y sont aussi plus à pic avec des canyons, des grottes…

 Les massifs de l'Est

 à Su Gorruppu

Les villages aussi sont originaux, presque tous ont de grandes fresques sur les murs, peintes par des artistes locaux. Ce sont des peintures assez naïves, avec souvent une connotation politique (tendance communiste manifestement). Elles représentent aussi parfois la vie quotidienne des Sardes au siècle dernier. Leurs auteurs se sont aussi parfois inspirés de tableaux ou de peintres célèbres.  

 Fresque murale dans les village de montagne

 A la manière de Delacroix

 Et de Picasso

Ensuite, il a fallu retourner dans l’Ouest pour prendre le ferry pour la Corse.

C’est une région de collines avec une côte rocheuse, très découpée et de charmants petits villages très colorés.

 La côte Nord Ouest de la Sardaigne

 Village Sarde

 La petite ville de Bosa

Au total, c’est vrai que j’ai bien aimé cette île. Variée, avec de belles plages, quelques montagnes, des sites archéologiques originaux, propre et où l’on, trouve facilement  à stationner pour piqueniquer ou camper.

. La Sicile.

Après une courte traversée en ferry (l’équivalent de celle de la Gironde à Royan), on débarque à Messine.

Là, la conduite se complique. Les 4 files veulent sortir du bateau en même temps et…y arrivent d’ailleurs. En ville, les clignotants ne sont qu’un accessoire superflu, on se gare où on veut (c.a.d. devant l’endroit où on va), éventuellement en virage ou en double file et on a beaucoup de mal à s’arrêter aux stop. Bon, on s’y fait.

J’ai trouvé un super coin pour dormir, sur la plage face aux îles Lipari.

 L'arrivée à Messine

 La page de Milazzo avec l'Etna en toile de fond.

 Coucher de soleil devant les îles Lipari

Le lendemain malheureusement, le ciel était tout couvert et il est même tombé quelques gouttes de pluie dans la journée.

J’ai donc reporté mon départ pour les îles éoliennes et je suis allé faire un tour à Catane et à Syracuse sur la côte Est de la Sicile.

L’intérieur de l’île est plus agricole et plus montagneux, plus sec aussi. Les petites routes sont très sinueuses.

 L'intérieur de l'île est plus agricole

 ...et plus montagneux

 C'est aussi plus sec

 L'Etna

Le Nord Est de la Sicile par les petites routes de l’intérieur.

C’est aussi la région de l’Etna.

 L’Etna est un volcan actif mais pas en éruption permanente comme le Stromboli.

I l a plus de 3300m ce qui en fait le point culminant de la Sicile.

 Taormina une petite ville perchée qui domine la mer

 Catane. La place centrale

 Syracuse

Le soir, j’ai retrouvé le soleil sur la plage de Milazzo.

Le lendemain, je pars donc pour l’île de Stromboli. C’est une des îles Lipari au Nord de la Sicile. Ce sont des îles volcanique et le Stromboli est le plus actif d’entre eux.

Le voyage dure 2 heures dans un hydrofoil un peu bruyant.

 L’Hydrofoil des îles Lipari.

      Vers le Stromboli

 L'île de Stromboli

 L'arrivée à Stromboli

   Je dois trouver rapidement un groupe pour monter car il est interdit d’y aller seul et un hébergement pour la nuit.

En une demi heure tout cela est réglé (mais c’est facile, l’île ne vit que du tourisme) et c’est le départ.

 La carte de la montée au volcan.

Nous montons très tranquillement en 2h et demi les 960m de dénivelé.  L’allure me rappelle un peu celle du Kilimanjaro : « polé-polé » (Piano – pianissimo). Néanmoins nous avons le groupe le plus homogène et le plus rapide.

 Le chemin est encore long

 C'est la pause

 La montée se poursuit

C’est un volcan très surveillé avec de nombreuses stations d’observation vulcanologique. Il est en éruption permanente (plus ou moins violente bien sur) ce qui le rend assez inoffensif.

 Station d'observation vulcanologique

 et vulcanologue en herbe

 Premières vues sur le cratère

 La dernière montée

 et les premières explosions

On met les masques car les vapeurs sont suffocantes et la poussière éjectée par le volcan pique les yeux que nous avons du mal à maintenir ouverts.

  On met les masques

Comme on est montés rapidement, nous devons attendre environ 1 heure le coucher du soleil pour voir quelque chose.

Malgré les doudounes, il fait froid !

Bref quand la nuit tombe, nous ne restons malheureusement pas très longtemps à observer les explosions et jets de matières incandescentes. C’est ce qui est un peu décevant car c’est là que cela devenait vraiment intéressant !

Ce que nous avons vu…

Bon je n’ai pas un appareil photo adapté non plus, puisque c’est le petit compact de Bobo, le mien étant passé sous la douche en Egypte et je n’ai pas encore eu le temps d’en racheter un !

Et ce que nous aurions peut être pu voir !

Mais bon, aujourd’hui l’activité était limitée, le vent nous ramenait les fumées et les poussières nous étions assez loin et nous ne sommes pas restés assez longtemps au sommet après la tombée de la nuit.

Bref, je suis un peu frustré ! Mais bon, c’était pas mal quand même et c’était le but principal de ma visite en Sicile.

La descente se fait par un autre chemin, dans une coulée de cendres. Très agréable et très rapide, comme une descente de dune mais bien sur nous rentrons couverts de poussière et avec un kilo de cendres volcanique dans les chaussures. La douche est la bienvenue !

Au total, nous sommes partis à 17h et rentrés à 22h30. Au lit à 23h et lever à 6 pour reprendre le bateau du matin. Pas de temps perdu !

…Enfin à Stromboli parce que pour quitter la Sicile, il n’y a qu’un bateau par semaine pour la Sardaigne. Je dois donc attendre 4 jours.

Je vais donc faire tranquillement le tour de l’île.

Le Sud est beaucoup plus sec et plus agricole que le Nord. D’ailleurs légumes et fruits y sont très bon marché et excellents : Tomates à moins 1€, cerises à 3€ et pêches à 1,5€ par exemple.

Par contre pour trouver de l’internet, c’est très difficile.

Je visite donc Ragusa. Une petite ville dont la partie ancienne est perchée sur un promontoire. C’est un lacis de ruelles, d’escaliers et d’églises. Une très jolie ville.

 Ragusa Ibla

 L'église St. Georges

 et la porte du même saint

 Rue de Ragusa Ibla

Le tour de l’île se poursuit avec la visite d’Agrigente. Une ville grecque du Vème siècle av.J.C.

C’est une espèce d’acropole comme à Athènes. Il en reste de très beaux temples bien conservés grâce au climat sec de la Sicile.

Le pus célèbre d’entre eux est le temple de la Concorde.

 Le temple de la Concorde à Agrigente

C’est un temple de style ancien donc dorique c'est-à-dire plus sobre que ceux qui ont été construits plus tardivement. On voit encore ce qui est rare les murs des différentes parties du temple à l’intérieur :

Le vestibule – le sanctuaire – le trésor.

Pour terminer le tour de la Sicile, je suis passé dans l’Ouest à Trapani. C’est une région de salines. Mais contrairement à l’Atlantique, il n’y a pas de marées en Méditerranée, il faut donc monter l’eau de mer avec des moulins à vent. Cela donne un petit air de Hollande.

  Les salines de Trapani

C’est aussi une région agricole et touristique.

 L’ouest de la Sicile

L’extrême Ouest est plus montagneux et les falaises tombent à pic dans la mer à San Vito lo Capo.

  Le Cap San Vito

Puis, avant d’arriver à Palerme, on traverse une très belle petite ville : Monréale avec une cathédrale dont les murs sont couverts de mosaïques.

 La cathédrale de Monréale

 L'intérieur

 La mosaïque d'Adam et Eve

Un héritage byzantin sans doute puisque la Sicile a été tour à tour Phénicienne, Grecque, Romaine, Byzantine, Arabe, Normande puis Italienne ! Un beau mélange !

Par contre l’entretien laisse sérieusement à désirer. Encore plus que dans le reste de l’Italie, on trouve de déchets, des sacs poubelle partout.

 Déchets sur la route

L’arrivée à Palerme a été un peu délicate, comme toutes les grandes villes surtout que j’avais réservé un petit hôtel dans le centre, peut être trop dans le centre d’ailleurs. Quand j’ai vu le quartier je me suis inquiété pour la voiture qui devait passer la nuit dans la rue avec tous les noirs appuyés négligemment dessus. Mon logeur m’a assuré qu’elle ne craignait rien, mais je me suis quand même levé la nuit pour vérifier qu’elle était toujours là. Mais il avait raison, elle a passé une nuit plus tranquille que moi. Heureusement d’ailleurs car c’est surtout elle qui travaille ! Enfin là elle va se reposer et se laisser transporter en ferry.

Sinon, c’est vrai que Palerme a une réputation sulfureuse. Mafia et Cie. C’est surement vrai, mais finalement en tant que touriste, on ne ressent pas cette ambiance. Enfin, j’avais quand même presque vidé la voiture, tout laissé à l’hôtel et mis porte monnaie et tel dans ma ceinture. Comme ça il fallait presque me tuer (ou en tout cas me trousser) pour me détrousser ! Mais, tout s’est bien passé.

Sinon, beaucoup d’églises de style arabo-byzantin pour certaines et à la superbe décoration baroque à l’intérieur.

 Coupole de San Carline

 Intérieur de San Gataldo

 Coupole de San Gataldo

 Eglise arabo - byzantine Palerme

 Intérieur de l'église arabo -byzantine          

Le front de mer est peu et mal exploité.   

 Le front de mer de Palerme

 Le port de pèche

D’ailleurs, c’est un peu ce qui ressort en général ici : beaucoup de richesses plus ou moins bien mises en valeur.

 Architecture et poubelles!

  !!!

La cathédrale aussi est très belle à l’extérieur en tout cas.

 La Cathédrale dePalerme

Et puis les petites rues.

 Rues de Palerme    

   Parabole est culottes 

  La boutique du berettier

Et les marchés colorés et vivants.

 Le marché Capo

 L'étal du poissonnier

 Bref la visite m’a bien plu et j’ai apprécié de la faire sans voiture.

 Place et fontaine à Palerme

En fait, la voiture ce n’est pas un bon plan ici. Difficile pour circuler et encore pire pour se garer. La prochaine fois, je vais en avion !

Voila pour la Sicile donc. Ce soir traversée pour la Sardaigne où je dois arriver demain matin.

J’en ai déjà parlé mais la conduite automobile est quand même assez particulière ici en Italie du Sud et particulièrement en Sicile. Mais finalement je m’en sors assez bien. Ici la ligne blanche n’empêche pas de dépasser et il faut forcer un peu pour garder sa priorité même face à un stop. Cela me rappelle la façon de conduire d’il y a 40 ans (quand j’ai passé le permis finalement). La seule chose qui me dérange vraiment, c’est leur façon de me dépasser, sans complètement changer de file, donc en me rasant avant de me faire une superbe queue de poisson. C’est presque systématique. Par contre en rentrant en France il va falloir que je fasse attention aux quelques points qui me restent !

En fait, il y a 2 types de conducteurs : ceux qui se prennent pour Fangio et ceux qui roulent à 70 sur l’autoroute mais finalement tout le monde semble cohabiter sans trop de heurts. Peut être parce qu’il y a beaucoup moins d’intersections qu’en France. Ici, quand on est sur une route même pas très importante, on est en permanence canalisé entre 2 glissières de sécurité et il est impossible d’en sortir.

Voila pour la Sicile donc. Ce soir traversée pour la Sardaigne où je dois arriver demain matin.

Je n’ai pas de guide non plus , ce sera un peu au hasard.

1. VI.                 La Calabre.

Je finis par me décider à descendre la péninsule jusqu’en Calabre et en Sicile. Le trajet prendra 2 jours.

En chemin, je m’arrête à Paestum. C’est un site archéologique grec avec quelques beaux temples.

 Les temples de Paestum

 Métope (frise sculptée) Paestum

 Fresque de banquet à Paestum

En Calabre aussi, la côte est belle et escarpée. De plus, le temps s’améliore en descendant vers le Sud.

 La côte Calabraise

 J’en profite pour faire mon premier arrêt plage avec un petit bain de mer bien agréable.

 Plage calabraise

 Ce sont de petits galets noirs bien sur ici à cause de l'origine volcanique

Comme en Provence les villages sont perchés sur des pitons rocheux

 Village perché

 Tropea

 Evidement l'eau est belle!                   

V. Naples et la Campanie.

Quitter Rome à l’heure de la débauche n’a pas été facile, mais très vite on s’aperçoit qu’au Sud de Rome, on entre dans un autre univers.

Je pense que même les Italiens du Nord se sentent un peu à l’étranger quand ils franchissent cette frontière ; celle du Mezzogiorno. En fait, on passe un peu de l’Europe au Maghreb (avec ses bons et ses mauvais côtés).

Les routes, même les 4 voies sont pleines de trous et la conduite automobile change complètement. Ici, on retrouve l’Italie traditionnelle.

Le « Lonely Planet » disait qu’il fallait être téméraire, ou inconscient, pour conduire à Naples. J’y ai donc renoncé et j’ai contourné la ville surtout qu’il ne semblait pas y avoir de choses extraordinaires à voir, du moins à mon sens. En fait j’aurais bien aimé « sentir l’ambiance » de la ville mais pour cela la voiture n’était pas l’idéal, il vaudrait mieux revenir en avion, peut être une autre fois.

En tout cas, je n’ai pas regretté mon accès de sagesse. Déjà le contournement ressemblait plus à l’entrée d’ Istanbul (peut être en pire) qu’à celui d’une ville Européenne. Doublements par la droite et par la gauche mais aussi par la bande d’arrêt d’urgence, passage à 4 sur une deux voies à double sens et même dépassements sur une bretelle étroite en frôlant (et même en touchant la voiture qui me précédait) mais sans s’arrêter bien sur. Bref, ici le clignotant n’est qu’une option superflue et rarement utilisée !

Ce que j’ai trouvé le plus désagréable d’ailleurs, ce sont les dépassements frôlants, c'est-à-dire sans réellement passer sur la voie d’à côté. A 110Km/h cela fait un drôle d’effet.

Bref, après une nuit passée sur un parking assez bruyant, j’ai visité Pompéi, Herculanum et je suis monté au Vésuve.

Les 2 villes romaines en question ont été détruites par l’éruption du Vésuve en 79 de notre ère et ensevelies ce qui les a préservées et fournit aux historiens une mine de renseignements sur la vie quotidienne à l’époque Romaine. Et aux élèves d’inépuisables sujets de devoirs.

Pompéi est la plus célèbre car la plus grande et c’était aussi certainement la plus riche des 2 . Par contre, Herculanum est beaucoup plus petite, plus facile à visiter et mieux conservée.

  Le site d’Herculanum

En fait, le problème à Pompéi est de se retrouver dans un labyrinthe de rues, avec très peu d’indications.  De plus, plus de la moitié des maisons sont fermées (par manque de personnel de surveillance je pense) ainsi que de nombreuses rues, ce qui oblige à d’incessants demi tours.

  Rue de Pompéi.

Dernier point négatif, je trouve que les fresques ne sont pas en aussi bon état de conservation que je le pensais. Peut être la sur-fréquentation touristique.

 Atrium (cour intérieure)

 La maison du serpent

 Triclinum (salle à manger)

  La « maison des mystères » a les fresques les mieux conservées.

 Boutique

 Moulin

 Four à pain

     Il y avait longtemps que je n’étais pas entré dans un lupanar !

Néanmoins, c’est poignant de parcourir ces lieux où des gens ont vécu, insouciants certainement et sont morts subitement. Les moulages des corps des gens (hommes, femmes et enfants) surpris dans leur fuite en particulier sont émouvants.

 Squelettes à Herculanum 

  Moulage de cadavres à Pompéi

Après la visite des anciennes cités romaines, je suis monté au Vésuve. Prendre le pouls du présumé coupable en quelque sorte !

Il domine de plus de 1000m la ville de Naples et offre de superbes vues sur la baie.

  Naples et le Vésuve.

 Naples et le Vésuve

La 1^ère photo est prise de l’autoroute en m’arrètant à un poste de secours. Comme il n’y a jamais personne sur la voie de droite ce n’est pas difficile de repartir !

A l’époque Romaine, il était beaucoup plus haut, mais s’est effondré à la suite de l’éruption.

 Le cratère du Vésuve

 La baie de Naples vue du Vésuve

        C’est un volcan toujours actif mais sa dernière éruption date de 1934 et comme ce long sommeil est assez exceptionnel, on redoute une explosion dangereuse dans un avenir plus ou moins proche. Le problème c’est qu’il y aurait 800 000 personnes à évacuer autour du Vésuve. Il y a bien des plans ORSEC, mais compte tenu de la situation politico-maffieuse de l’Italie du Sud, ce n’est peut être pas gagné.

Trouver un endroit à peu près plat et pas trop bruyant pour passer la nuit sur cette côte ne paraissant pas évident, je me suis finalement rabattu sur un camping ce qui m’a permis de prendre une douche dont j’avais bien besoin.

Ce matin, je voulais aller à Capri mais il ne fait pas beau. Je vais plutôt aller marcher, on verra demain

Le lendemain, manque de chance le temps est gris et quelques gouttes se mettent même à tomber.

Je renonce donc à une excursion à Capri: Capri…sous la pluie…et dire…

Bon, je pars faire une petite marche sur la côte amalfitaine (la presqu’île qui est en face de Capri justement). C’est une très belle côte, très réputée, mais le temps continue à se dégrader et la pluie à tomber.

En plus, il semble que ce week-end soit un pont pour les Italiens, il y a du monde partout, des voitures garées partout, des bus qui n’arrivent pas à se croiser sur les petites routes escarpées.

 La côte Amalfitaine

 C'est une très belle c^ote avec de belles marches à faire, mais bon sous la pluie et avec le temps gris, c'est moins bien

Je marche un peu et fait quelques photos, mais avec le temps, ce n’est pas terrible.

V. Naples et la Campanie.

Quitter Rome à l’heure de la débauche n’a pas été facile, mais très vite on s’aperçoit qu’au Sud de Rome, on entre dans un autre univers.

Je pense que même les Italiens du Nord se sentent un peu à l’étranger quand ils franchissent cette frontière ; celle du Mezzogiorno. En fait, on passe un peu de l’Europe au Maghreb (avec ses bons et ses mauvais côtés).

Les routes, même les 4 voies sont pleines de trous et la conduite automobile change complètement. Ici, on retrouve l’Italie traditionnelle.

Le « Lonely Planet » disait qu’il fallait être téméraire, ou inconscient, pour conduire à Naples. J’y ai donc renoncé et j’ai contourné la ville surtout qu’il ne semblait pas y avoir de choses extraordinaires à voir, du moins à mon sens. En fait j’aurais bien aimé « sentir l’ambiance » de la ville mais pour cela la voiture n’était pas l’idéal, il vaudrait mieux revenir en avion, peut être une autre fois.

En tout cas, je n’ai pas regretté mon accès de sagesse. Déjà le contournement ressemblait plus à l’entrée d’ Istanbul (peut être en pire) qu’à celui d’une ville Européenne. Doublements par la droite et par la gauche mais aussi par la bande d’arrêt d’urgence, passage à 4 sur une deux voies à double sens et même dépassements sur une bretelle étroite en frôlant (et même en touchant la voiture qui me précédait) mais sans s’arrêter bien sur. Bref, ici le clignotant n’est qu’une option superflue et rarement utilisée !

Ce que j’ai trouvé le plus désagréable d’ailleurs, ce sont les dépassements frôlants, c'est-à-dire sans réellement passer sur la voie d’à côté. A 110Km/h cela fait un drôle d’effet.

Bref, après une nuit passée sur un parking assez bruyant, j’ai visité Pompéi, Herculanum et je suis monté au Vésuve.

Les 2 villes romaines en question ont été détruites par l’éruption du Vésuve en 79 de notre ère et ensevelies ce qui les a préservées et fournit aux historiens une mine de renseignements sur la vie quotidienne à l’époque Romaine. Et aux élèves d’inépuisables sujets de devoirs.

Pompéi est la plus célèbre car la plus grande et c’était aussi certainement la plus riche des 2 . Par contre, Herculanum est beaucoup plus petite, plus facile à visiter et mieux conservée.

  Le site d’Herculanum

En fait, le problème à Pompéi est de se retrouver dans un labyrinthe de rues, avec très peu d’indications.  De plus, plus de la moitié des maisons sont fermées (par manque de personnel de surveillance je pense) ainsi que de nombreuses rues, ce qui oblige à d’incessants demi tours.

  Rue de Pompéi.

Dernier point négatif, je trouve que les fresques ne sont pas en aussi bon état de conservation que je le pensais. Peut être la sur-fréquentation touristique.

 Atrium (cour intérieure)

 Maisondu serpent

 Triclinum (salle à manger)

  La « maison des mystères » a les fresques les mieux conservées.

 Boutique

 Moulin

 Four à pain

     Il y avait longtemps que je n’étais pas entré dans un lupanar !

Néanmoins, c’est poignant de parcourir ces lieux où des gens ont vécu, insouciants certainement et sont morts subitement. Les moulages des corps des gens (hommes, femmes et enfants) surpris dans leur fuite en particulier sont émouvants.

          Squelettes à Herculanum  Moulage de cadavres à Pompéi

Après la visite des anciennes cités romaines, je suis monté au Vésuve. Prendre le pouls du présumé coupable en quelque sorte !

Il domine de plus de 1000m la ville de Naples et offre de superbes vues sur la baie.

                                     Naples et le Vésuve.

La 1^ère photo est prise de l’autoroute en m’arrètant à un poste de secours. Comme il n’y a jamais personne sur la voie de droite ce n’est pas difficile de repartir !

A l’époque Romaine, il était beaucoup plus haut, mais s’est effondré à la suite de l’éruption.

           Le cratère du Vésuve.             La baie de Naples vue du Vésuve

C’est un volcan toujours actif mais sa dernière éruption date de 1934 et comme ce long sommeil est assez exceptionnel, on redoute une explosion dangereuse dans un avenir plus ou moins proche. Le problème c’est qu’il y aurait 800 000 personnes à évacuer autour du Vésuve. Il y a bien des plans ORSEC, mais compte tenu de la situation politico-maffieuse de l’Italie du Sud, ce n’est peut être pas gagné.

Trouver un endroit à peu près plat et pas trop bruyant pour passer la nuit sur cette côte ne paraissant pas évident, je me suis finalement rabattu sur un camping ce qui m’a permis de prendre une douche dont j’avais bien besoin.

Comme je suis plutôt en avance sur mon emploi du temps, j’ai pris les petites routes pour rejoindre Rome , ma prochaine étape et je me suis arrèté à Tarquinies en Etrurie.

Les Etrusques étaient un peuple voisin de Rome, qui connaissait une brillante civilisation proche de celle des Crétois.

Ce sont d’ailleurs des rois Etrusques qui ont gouverné Rome avant l’instauration de la République en 509 av.J.C. (les Tarquins)

 La campagne étrusque

 Piazza comunale de Tarquinies

 Rue de Tarquinies

Les Etrusques enterraient leurs morts dans des tombes souterraines décorées de fresques. On en a retrouvé plus de 6000 à Tarquinies.

 Tombe étrusque

 décorée de fresques

 Sarcophage étrusque

A Rome même, je me suis pris 2 nuits dans un camping. Comme nous avions fait à Athènes.

Cela permet de bénéficier de bonnes douches, de faire un peu de lessive et surtout de laisser la voiture au camping et d’utiliser les transports en commun beaucoup plus pratiques dans une grande ville.

En fait c’était plutôt un centre sportif avec quelques bungalows et quelques emplacements pour camping cars. Mais, bon il y avait aussi une piscine  bien agréable après une journée de visites.

Comme c’était Dimanche, j’en ai profité pour commencer par la visite du Vatican.

Ce n’était peut être pas une excellente idée car il y avait une foule énorme et le matin la basilique était fermée à cause de la messe sur le parvis.

Je me suis donc rabattu sur les musées. En plus le dernier Dimanche du mois ils sont gratuits. Mais évidement, là aussi la foule était gigantesque (au moins 500m à l’extérieur 1/2h avant l’ouverture).

  Une partie de la queue pour visiter les musées du Vatican

Enfin, étant seul, j’ai réussi à me faufiler et je suis tout de suite allé voir la chapelle Sixtine ce qui m’a permis de l’admirer tranquillement avant la foule.

 Le plafond de la chapelle Sixtine peint par Michel-Ange

 Et Dieu créa Adam...peut être sa seule erreur!

 Le jugement dernier

Bon, les photos sont interdites dans la chapelle Sixtine. J'ai quand même pris la 1ère, les autres sont des cartes postales. 

Ensuite,  j’ai visité tranquillement les autres salles des musées. (Enfin, certaines car il y a 7Km de couloirs et il parait qu’en restant 1minute devant chaque œuvre, il faudrait 12 ans pour les voir toutes ! J’ai calculé que cela fait plus de 6 millions d’objets)

Il y a des salles Egyptiennes

 Sarcophages Egyptiens

 Momie Egyptienne

 Masque funéraire Egyptien

Des salles de poteries Grecques

 Tablette Sumérienne en cunéiforme.

 Céramique Grecque.

 Coupe Grecque représentant une femme s'occupant d'un homme ivre. Vous pouvez en jeter, elle est vide!

  Des amoncellements de statues romaines

 Salle des antiquités latines

 Sculpture Romaine

 Des peintures, je n’en parle même pas. Il ya même des œuvres contemporaines.

 Fresque renaissance

 Le jardin d'Eden

Une salle des cartes géographiques présentées à l’envers comme il était d’usage à l’époque : le Sud en haut.

 La salle des cartes

 son plafond

 Et la Corse

Enfin des musées passionnants et d’une très grande richesse.

On peut faire aussi un petit tour dans les cours et les jardins.

 La cour octogonale

 Il ya aussi des oeuvres contemporaines

 Jardins pontificaux

 L’après midi, la basilique était ouverte mais là aussi, la queue était trop importante, j’y ai renoncé et ai décidé de revenir le matin de bonne heure.

J’avais gardé un souvenir marrant de ma visite au Vatican il y a 40 ans :

Nous étions arrivés le matin avec la 4L et nous étions garés sur la place (où on roulait à l’époque) peut être en 3^ème file comme beaucoup d’Italiens.

Puis nous avions visité St. Pierre et les musées et en ressortant, peut être l’après midi, surprise, il n’y avait plus qu’une voiture de garée au milieu de la place avec les petites Fiat qui l’évitaient soigneusement, en klaxonnant quand même, et sous l’essuie glace, un gentil mot :

« Comme vous êtes étranger, nous ne vous avons pas mis de contravention, mais la prochaine fois évitez quand même de vous garer en infraction ! »

Le Monde a décidément bien changé !

De nos jours, plus de voitures bien sur, mais des barrières, des portiques de sécurité, les gardes Suisses sont là pour le folklore et pour renseigner les touristes, mais la police et l’armée italiennes veillent.

 La place St. Pierre

 Garde Suisse du Vatican

J’avais raison pour la visite du Vatican, il valait mieux attendre le Lundi matin. A 7h et demi, plus de queue et j’ai pu entrer tranquillement dans la basilique qui est impressionnante aussi à l’intérieur : 187m de long, 15 000m² de superficie, elle peut accueillir jusqu’à 60 000personnes !

 L'intérieur de la basilique St. Pierre de Rome

 Le baldaquin du Bernin

 Le dome de Michel-Ange qui culmine à 120m

 La Piétà de Michel-Ange sculptée à 25 ans

Après la visite du Vatican, j’ai décidé de profiter du beau temps et de marcher un peu dans les rues de Rome.

 Rue de Rome

 Rue de Rome

 Magicien des rues

 Il y a aussi bien sur de très belles places comme la Piazza Navona et la Piazza de Trévi avec sa célèbre fontaine. Célèbre donc bondée et on a un peu de mal à imaginer la Dolce Vita avec tout ce monde !

 La Piazza di Navona

 La fontana di Trevi. L'eau y a une très belle couleur.

On peut retrouver un peu de calme sur les bords du Tibre en admirant le château St. Ange.

 Le Château et le pont St. Ange

 Le chateau St. Ange

Mais le monument le plus emblématique de Rome (en dehors du Vatican) c’est certainement le ColiséeC'était le plus grand amphithéatre du monde romain où se déroulaient les combats de gladiateurs et d'animaux.

 Il a été construit au Ier siècle ap.J.C. par l’empereur Vespasien (celui des toilettes) et pouvait accueillir jusqu’à 200 000 personnes. Il est vrai qu’à l’époque Rome était la plus grande ville du Monde. Elle comptait un million d’habitants.

 Le Colisée

 L'intérieur du Colisée

 Malheureusement après la chute de l’empire Romain il a servi de carrière de pierres et est donc très endommagé. Le sol antique a disparu, mais on peut voir en dessous les souterrains où les gladiateurs et les animaux se préparaient aux combats.

A proximité du Colisée se trouve le Forum républicain qui s’ouvre par l’arc de Titus. Ses monuments aussi ont été très abimés par les tremblements de terre et les pillages.

 L'arc de Titus

 Détail de l'arc de Titus

Quelques colonnes comme celles du temple de Castor et Pollux ou encore l’emplacement du circus maximus où se déroulaient les courses de chevaux.

 Le temple de Castor et Pollux

 Le circus maximus

Un peu plus loin, il ne reste pas grand-chose non plus des forums impériaux sauf la fameuse colonne trajane qui relate les campagnes militaires de Trajan, un empereur du IIème siècle ap.J.C. C’est sous son règne d’ailleurs que l’empire a atteint son apogée.

 La colonne trajane

 Détail de la colonne ttrajane

Terminons enfin par La place de Venise et le monument à Victor Emmanuel II, le 1^er Roi qui fit l’unité de l’Italie au XIXème siècle.

 Le monument à Victor Emmanuel II

Avant de quitter la région de Rome, j’ai profité de mon séjour au camping pour visiter Ostie, le port de Rome dans l’antiquité et Tivoli où l’empereur Hadrien avait sa villa d’été.

Ostie est un très grand site archéologique. Le Décumanus maximus (la rue principale) fait plus d’1 Km.

Cependant, comme toutes les ruines romaines d’Italie, elles sont un peu décevantes car bien moins bien conservées que celles que l’on peut voir dans les pays désertiques (Tunisie – Maroc – Jordanie). En fait, elles ressemblent le plus souvent à un impressionnant amas de briques puisque tous les parements de marbre ont été enlevés au cours des siècles.

 Le Décumanus maximus d'Ostie

 Les thermes de Neptune et la palestre (gymnase)

 Mosaïque des thermes de Neptune (dieu de la mer)

L’intérêt c’est qu’Ostie était un grand port de commerce. On y trouve donc des « insulae » c'est-à-dire des espèces d’immeubles HLM pour loger les ouvriers.

Il y a aussi une place des corporations décorée de mosaïque et des boutiques, des restaurants avec leurs cuisines…

 Insula

 Piazzale des corporations

 Restaurant et sa cuisine

La villa d’Hadrien est située à 30Km de Rome, sur une colline ce qui lui permettait d’échapper un peu à la chaleur étouffante de l’été.

D’ailleurs s’il est vrai que jusqu’à présent j’ai bénéficié d’un climat très agréable : un peu de fraîcheur le matin (12°) et 25 – 27°  l’après midi. A Rome il fait déjà bien plus chaud : 32 -33° l’après midi.

C’est un très vaste ensemble de bâtiments comprenant Théatres, Thermes, logements pour la garnison et pour les invités mais aussi comme l’empereur Hadrien (IIème siècle ap. J.C.) était très cultivé et un grand admirateur de la Grèce, de nombreuses évocations d’Athènes et de l’Orient en général où il avait voyagé.

 Cariatides

 et Nymphée de la Canope.

 Le temple de Vénus

   Qui rappelle celui d’Aphrodite à Delphes.

En tout cas, jusqu’à présent le comportement des Italiens était très agréable. Toujours prêts à rendre service, à renseigner, à donner des glaçons…(C’est un problème ici, on en trouve presque pas, d’ailleurs il y a très peu de campings or si ma glacière électrique convient quand je roule, à Rome où  je me suis arrêté 2 jours dans un « camping », elle ne fait pas de froid)

A Rome donc ils sont beaucoup plus tendus (comme à Paris surement)

C‘est l’une des plus belles régions d’Italie, certainement la plus riche historiquement avec Florence bien sur, mais aussi Sienne, Pise et Lucques.

Commençons par Lucques justement.

Fondée par les Etrusques, elle devint colonie romaine au IIème siècle av. J.C. puis prospéra à l’époque médiévale à partir du XIIème siècle.

Elle est encore entourée de  ses remparts du Moyen-âge.

 Les remparts de Lucques

C’est une petite ville où il est agréable de déambuler entre les rues tortueuses et les charmantes piazzas.

  Rue de Lucques

 et piazza

 Le Lycée où Hollande a étudié peut être?

En particulier, la piazza ovale de l’amphithéâtre construite dans l’ancien cirque romain dont on peut encore voir les arcades à l’extérieur.

 La piazza anfiteatro

 et les arcades romaines à l'extérieur      

Intéressantes également les églises en particulier San Michele in foro

 San Michele in forole tableau d Filippo Lippi en 1479 représentant Sts. Sébastien, Jérôme, Roch et Hélène. 

 La Chiesa san Frediano

 L'intérieur

Et le Duomo, la cathédrale bien sur

 Le Duomo (cathédrale) de Lucques

 Un détail de la façade

 Trésor de la cathédrale

Ou encore San Giovanni e Reparata construite sur un site archéologique remontant à la période romaine. 

 San Giovanni e Reparata

 Son plafond

 et les fouilles archéologiques

Enfin, en quittant Lucques pour Pise sur une petite route ombragée par des platanes, plusieurs maisons comportaient des aérations, une clim traditionnelle en sorte.

 Maison toscane et sa clim traditionnelle.

Pise aussi est entourée de remparts.

  La muraille de Pise

Et C’est aussi une petite ville où il fait bon se promener sur les bords de l’Arno et admirer les très belles églises et palais.

 La Chiesa di Santa Maria della spina

 et palais pisans

Par contre, on vient surtout à Pise pour voir la célèbre tour penchée.

Evidement, là changement de décor, la place est noire de monde et il faut jouer des coudes pour faire une photo.

Quant à grimper dans la tour, il aurait fallu réserver une semaine à l’avance sur internet !

Elle date du XIIème siècle, mais dés le XIIIème elle a commencé à pencher aussi les architectes de l’époque qui ne pouvaient pas la redresser ont construit les étages supérieurs en les inclinant dans l’autre sens ce qui lui donne en plus un air un peu courbé.

 La célèbre tour penchée

 détail d'un chapiteau

 et gravure de la tour

En face la cathédrale date du XIème siècle. Elle a été financé grâce au butin rapporté par des Pisans ayant détruit une flotte arabe.

C’était à l’époque la plus grande d’Europe et sa façades aux rayures de marbres vert et beige a servi de modèle aux autres églises de Toscane.

A l’intérieur, sa coupole elliptique est aussi une prouesse technique pour l’époque et son plafond à caisson est en bois doré à l’or 24 carats. Il date de la période Médicis.

 Le Duomo et la tour

 ses portes en bronzes

 et son plafond à caissons

   Le baptistère du XIIème siècle est aussi très esthétique. Galilée y aurait été baptisé.

 Le baptistère

 et l'intérieur vu de la galerie

L’acoustique y est également très bonne, un mot chuchoté résonne.

Ah Florence.

J’en avais gardé un très bon souvenir d’une première visite il y a disons 40 ans déjà !

A l’époque, j’étais étudiant en histoire et je faisais aussi de l’histoire de l’art. Alors bien sur l’Italie…

Bref, nous étions partis à 4 dans ma 4L pour les vacances de Noël.

En ce temps là, on visitait tranquillement, il n’y avait personne, surtout l’hiver et on pouvait circuler partout en ville en voiture et se garer n’importe où. N’importe où était le terme exact d’ailleurs !

Maintenant, j’ai trouvé un stationnement dans un quartier résidentiel en périphérie et j’ai pris le tram pour aller en ville. Mais même à 8 heures du matin, le centre est déjà envahit de hordes de touristes et les queues s’allongent devant le Duomo et le Palazzo vecchio. J’ai renoncé à leurs visites.

Par contre, j’ai pu avoir facilement une entrée pour la galerie des offices.

Commençons par le Duomo. Le problème est que toutes les églises sont orientées Ouest – Est (vers Jérusalem) donc le matin, elles sont toutes à contre – jour ! En plus, à Florence, les monuments sont assez encastrés dans le bâti. On manque donc de recul pour les photos qui ne sont pas terribles.

 Le baptistèreLe Duomo

 et le campanile

Quelques belles maisons quand même en se dirigeant vers le Palazzo Vecchio .

Quelques vieilles maisons de Florence.

Les rues du centre sont dallées et je me souviens il y a 40ans, il y avait des ouvriers qui piquaient les dalles avec des pics pour les rendre moins glissantes. On en voit encore quelques unes.

Devant, sur la place de la seigneurie, on peut voir une réplique du David de Michel Ange et plusieurs statues sous la loggia dei Lanzi.

 Le David de Michel-Ange

 La loggia dei Lanzi

 Statue de la loggia

Par contre, la galerie des offices est un très riche musée de peinture, essentiellement des maitres de la renaissance en Toscane mais pas que, il y a aussi quelques peintres Français, Espagnol et Flamands.

 La galerie des Offices

 Son plafond

 le duc et la duchesse d’Orbino peints par Piero della Francesca

 La naissance de Vénus par Botticelli

 Gabrielle d’Estrée par l’école de Fontainebleau

 Le Duomo vu des Offices

Un petit tour enfin sur le ponte vecchio. C’est le pont caractéristique de Florence puisqu’il a gardé ses échoppes qui couvraient tous les ponts du Moyen-âge. Bien sur à l’époque c’étaient des bouchers (qui d’ailleurs jetaient leurs déchets dans la fleuve,) maintenant ce sont des bijoutiers

 Le Ponte vecchio

 et ses boutiques

Finalement, j’ai moins aimé Florence que Lucques et Pise. Trop de foule surement et puis peut être aussi un début d’indigestion de cathédrales et de peintures religieuses !

Alors, pour changer, un petit tour dans la campagne toscane.

Et pour commencer la montée vers Fiesole, un village situé en hauteur à une dizaine de Km de Florence d’où on jouit d’une superbe vue sur la ville.

 Florence vue de Fiesole

 Le village de Fiesole

Bon, il faut d’abord arriver à trouver son chemin dans le dédale des rues et des sens interdits, mais le jeu en valait la chandelle.

 Les scooters sont aux Italiens ce que les vélos sont aux Hollandais

Ensuite, un petit tour dans le Chianti sur la route de Sienne.

Je ne sais pas s’ils produisent vraiment tout le vin qu’ils vendent, il y a des vignes certes (pas désherbées d’ailleurs) mais pas la mer de vignes comme on peut voir chez nous en Bordelais ou en Bourgogne.

 La campagne Toscane

 Une propriété viticole dans le Chianti

 Castellina dei Chianti

Bon, ce n’est pas comme en Touraine non plus, on ne déguste pas gratuitement. Il faut acheter une carte par exemple pour 10€ et ensuite on peut boire différents vins pour 10€. Et ils sont quand même assez chers (mais bons). Enfin, c’est une région très touristique.

Les routes ne sont pas mauvaises en général, mais plutôt étroites et très sinueuses (peut être les ingénieurs avaient ils abusé du chianti)

Sur la route d’ailleurs, j’ai évité de justesse une jeune femme qui a grillé un stop juste quand j’arrivais. Heureusement que j’ai encore de bons réflexes !

Mais dans l’ensemble les Italiens conduisent bien plus prudemment qu’il y a quelques années. Au Nord du moins.

A Sienne, je me suis moins bien débrouillé pour me garer. J’étais d’ailleurs inquiet car au bord d’une rue en pente derrière 2 voitures avec un marquage à demi effacé, je n’étais pas sur que le stationnement y était autorisé. Mais…en revenant quelques heures plus tard, j’étais en fait au tout début d’une longue file de voitures. Et encore, j’étais loin du centre, à plus d’une demi-heure à pied !

Je ne sais pas vous, mais pour moi, Sienne me rappelle les cours de dessin au collège,  les couleurs : terre de Sienne et terre de Sienne brûlée. (Je me demandais toujours pourquoi brûler de la terre d’ailleurs…) Et bien, c’est la couleur de la brique des murs et des toits.

Bon, certains vont dire: il en fait encore des ...siennes!

En tout cas ici, j’étais à pied d’œuvre vers 8h30 mais le Duomo et les musées n’ouvraient qu’à 10h30.

En attendant je me suis promené dans les petites rues étroites et pentues. Un vrai labyrinthe et un cauchemar pour les livreurs qui doivent porter leurs caisses dans les escaliers ou pousser des diables dans les rues en pente.

 Porte de Sienne

 Rue de Sienne

Par rapport à Florence qui est une ville de la renaissance, Sienne est restée médiévale. Elle comptait d’ailleurs 2 fois plus d’habitants à l’époque qu’aujourd’hui.

Le centre de Sienne et son lieu emblématique c’est la piazza del campo où se déroule 2 fois par an en Juillet et Août le Palio. Les cavaliers montent à cru et font 3 fois le tour de la place. La course ne dure qu’une minute mais est très violente. Il n’est pas rare qu’un cheval gagne sans son cavalier.

En tout cas, c’est une petite place ovale, en pente de surcroit bordée au Sud par le palais comunale (l’hôtel de ville) et avec en son centre une fontaine.

 La Piazza del campo

 Et le Palazzo comunale

 La Piazza del campo

 et la fontaine Gaïa (la Terre)

Le Duomo enfin est somptueux avec sa magnifique façade de marbre polychrome blanc, vert et rouge.

    Le Duomo et le campanile de Sienne

1.                Les Cinque terre.

Il s’agit de 5 petits villages de la côte ligure (En Italie, vers La Spezia)

Ce sont des villages de pêcheurs fondés au début du Moyen-âge VIIème et VIIIème siècles.

Ils n’étaient alors reliés que par la mer et des sentiers muletiers qui servent aux randonneurs de nos jours. Actuellement, une voie ferrée, le plus souvent en tunnels permet d’y accéder.

Bien sur ils sont classés au patrimoine mondial par l’UNESCO

Riomaggiore est le premier et le plus important :

  Le village de Rio Maggiore

  Le petit port de Riomaggiore

  La "via dell'Amore" est fermée!

Pour travaux, il semble qu’il y ait eu des éboulements pendant l’hiver. Je n’ai donc pas pu parcourir le sentier côtier. (Après, faire la « via dell’amore » seul ce n’est pas top non plus !)

A la place, j’ai fait les villages en voiture, mais comme il faut se gare bien avant l’entrée, j’ai échangé une marche horizontale contre 5 petites verticales !

 Manarola est le 2ème village des cinque terre

   Le port de Manarola

 Une portion du sentier côtier y est ouverte 

Corniglia, peut être le plus extraordinaire, perché sur son piton.

 La côte Ligure

  Le village de Cornigalia

  Monte charge à Cornigalia

Pour cultiver leurs champs (de la vigne surtout) les habitants utilisent des monte charges à crémaillère sur lesquels ils peuvent s’asseoir ou porter leur récolte.

 Rues à Cornigalia                             

  Vernazza est un peu plus moderne

  C'était jour de marché                                       

En continuant vers la Toscane, on dirait de la neige sur la montagne

 mais ce sont les carrières de marbre de Carrare.

1. I.                  Une journée dans l’Esterel.

Je suis parti de Meschers avec quelques gouttes de pluie, mais ensuite le temps ne s’est pas amélioré et j’ai traversé le Sud Ouest sous une pluie battante. Ce n’est qu’après Carcassonne que le soleil a commencé à faire de timides apparitions.

Heureusement le lendemain, le soleil est réapparu et la température est montée jusqu’à 26°. J’en ai profité pour passer la matinée dans l’Esterel.

Le massif de l’Esterel offre une belle palette de couleurs entre le bleu du ciel et de la mer, le rouge de la roche et le vert des pins. 

En particulier, le petit sentier du cap Dramont à St. Raphaël.

  Le départ de "Camp long"

 Vers le cap Dramont

  Sur le sentier du cap Dramont

  L'île d'Or                       

C’est un endroit où il faudra revenir avec le kayak pour le voir de la mer.

D’ailleurs, toute la corniche et le massif sont intéressants à faire à vélo par exemple. Bon, ce sera pour une autre fois.